Plusieurs opportunités nous sont offertes de vivre notre métier différemment. Parmi celles-ci, nous retrouvons les Hackathons pour lesquels nous avions tenté l’aventure lors de l’édition des « allocs » (Caisse d’allocations familiales).
Une bonne partie de notre équipe s’est sont donc retrouvée un vendredi matin pour développer un sujet autour des données de la CAF en 48 heures.
Bien plus qu’un simple évènement, le Hackathon est un exercice de plus en plus prisé par les institutions publiques et les industriels. Evidemment, il y a des règles à respecter et les enjeux sont clairement exprimés par les organisateurs mais cela reste une opération ouverte à tous dont l’élément principal est la création. A la base une compétition de développement en bonne et due forme, certains hackathons prennent des allures différentes. Les formats proposés peuvent diverger du format original et les participants sont menés vers un projet qui nécessiterait un élan de développement sans contrepartie financière.
Comme il est rare de pouvoir se retrouver de cette manière et qu’il est toujours bien de découvrir de nouveaux sujets dans une ambiance coopérative et décontractée, nous nous sommes pris au jeu. Nous avions profité de la situation pour faire un peu de veille, car quoi de mieux qu’un projet « libre » pour implémenter de nouvelles choses. Vous l’aurez compris, nous avions donc un double objectif : découvrir un cadre original (coder en groupe dans un hall jour et nuit) en apprenant de nouvelles choses.
Nous accordons de l’importance aux éléments qui gravitent autour de notre profession et la préparation de ce genre d’évènement en fait partie comme la participation au mouvement SCOP. L’implication de notre groupe sur des sujets en dehors de nos missions quotidiennes, est une source de satisfaction intimement liée à nos valeurs et au développement de plusieurs aspects de notre métier.
Nous nous sommes préparés quelques jours avant afin de réfléchir sur ce qui était demandé. Même si nous n’avions pas toutes les pièces en main cela ne nous a pas empêché de nous intéresser aux données déjà exploitables et émettre nos premières idées.
Le jour J, il a fallu intégrer les nouvelles conditions et commencer notre projet dans le temps imparti. Bien qu’il ait été possible de dormir sur place, la plupart des personnes présentes se sont contentés de s’assoupir quelques petites heures et les plus téméraires sont restés éveillés. Il est clair que sortir une solution clé en main en si peu de temps est un bien beau challenge, nous étions plutôt satisfaits de notre résultat malgré la fatigue accumulée.
Nous étions prêts à présenter notre projet au jury comme l’ensemble des autres équipes. Voir les groupes défiler, nous a permis d’apercevoir d’autres technologies, d’autres approches, d’autres domaines d’activités et cela a été très formateur.
Nous avions appris par la force des choses que des réponses purement techniques ne suffisaient pas et qu’il était important d’avoir une touche lumineuse voir délirante afin de mettre en avant un certain degré d’innovation. Toujours dans les axes d’amélioration, la composition de notre équipe aurait dû être plus optimisée avec la présence d’une personne plus à l’aise que nous sur le sujet. De manière très significative, cela aurait simplifié notre apprentissage et influencé notre solution.
Ce weekend fut intense mais très enrichissant. Une occasion de se retrouver et de partager notre savoir-faire dans un nouveau contexte.
Préoccupé du résultat, il a fallu faire preuve de réactivité sur nos choix d’implémentation afin d’exploiter les données et préparer les visualisations. Nous sommes dorénavant mieux préparés pour renouveler ce type d’opération avec cet état d’esprit qui nous anime.
Préoccupé du résultat, il a fallu faire preuve de réactivité sur nos choix d’implémentation afin d’exploiter les données et préparer les visualisations. Nous sommes dorénavant mieux préparés pour renouveler ce type d’opération avec cet état d’esprit qui nous anime.